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Nouvelles au Tipitaka.net |
Le musée Guimet expose l'histoire ancienne de la Thaïlande bouddhisteLe jeudi 12 février 2009, AFPAprès l'art champa au Vietnam, gupta en Inde du nord ou les trésors de l'Afghanistan, le musée Guimet à Paris poursuit son exploration de la diffusion de la culture indienne en Asie en exposant l'histoire ancienne et méconnue de la Thaïlande médiévale et bouddhiste. Du 11 février au 25 mai, le musée des arts asiatiques propose "Dvaravati, aux sources du bouddhisme en Thaïlande" qui rassemble quelque 150 pièces - statues ou bas-reliefs - venues dans leur quasi-totalité de douze musées thaïlandais, quittant souvent pour la première fois leurs murs. C'est la "première fois qu'autant d'oeuvres sur une même période de la Thaïlande - du VIe au XIe siècle, avec une incursion jusqu'au XIIIe pour le nord du pays - sont rassemblées dans un même espace", indique à l'AFP Pierre Baptiste, commissaire de l'exposition avec Thierry Zéphir. Ce rassemblement d'oeuvres, fruit d'un travail de deux ans, n'a jamais eu lieu, même en Thaïlande. L'exposition sera d'ailleurs ensuite présentée à Bangkok, la vingtaine de pièces exposées appartenant au musée Guimet en moins. Comme le Vietnam, l'Afghanistan ou le Bangladesh, la Thaïlande "baigne dans le fonds commun de l'indianité", traitée par chaque pays de manière différente, un peu comme la culture gréco-romaine en Europe, dit M. Baptiste. De cette Thaïlande ancienne, on sait peu de choses. Et même le terme de "Dvaravati", peu attesté, est mystérieux. Est-ce le nom d'une ville, qui serait dans la banlieue de Bangkok, d'une cité-état, d'un royaume qui recouvrirait le centre de la Thaïlande moderne ?. Il "y a très peu de témoignages historiques, les pièces archéologiques sont difficiles à dater", ajoute le commissaire. Aucun monument, construit en bois, n'est resté debout et subsistent seulement les oeuvres qui les décoraient en terre cuite, stuc de poudre de pierre, bronze ou grès. Ce pays "Mon", avant l'arrivée des Thaïs au XIIIe, est essentiellement bouddhiste, même si des statues hindouistes ont été retrouvées, les deux religions coexistant en bonne intelligence. La représentation bouddhique est largement inspirée de l'art indien, avec des spécificités locales. Des "roues de la loi", de plus d'un mètre de hauteur, sont érigées du VIe au VIIIe à Dvaravati, alors qu'elles ont disparu alors en Inde. "C'est unique en Asie du sud-est", dit le conservateur. De grandes stèles qui décrivent la vie du Bouddha dérivent des mégalithes d'une culture antérieure. L'image du Bouddha montre des yeux très allongés, avec des gestes spécifiques que l'on ne connaît que dans cet art. Un bas-relief de stuc montre un orchestre de femmes, "petite fenêtre sur ce qu'a du être la vie de cour", dit le commissaire. Les oeuvres, souvent très fragiles, ont été restaurées pour certaines à Bangkok ou à Paris, dans le cadre d'un accord de coopération entre les deux communautés scientifiques. (Tlj sauf le mardi, de 10H00 à 18H00. Entrée : 7 euros - tarif réduit : 5 euros. Catalogue 312 pages. RMN/Musée Guimet. 54 euros). Sur Internet: Site du musée Guimet: http://www.guimet.fr/ source: http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iEWw94voKbjLZSBCF8E6JT_-kl5g Titres Bouddhistes de Nouvelles: Le dimanche 15 février 2008 Le dimanche 16 novembre 2008 Le samedi 27 janvier 2008 |
Pouls de Samsara |
Namo Tassa Bhagavato Arahato Sammāsambuddhassa.
Buddha sāsana.m cira.m ti.t.thatu.